621.790

621.790

621.790. C'est le nombre de séances pour lesquelles les mutualités flamandes (CM, Helan, Solidaris, Mutualité libérale et Mutualité flamande et neutre) ont accordé un remboursement - bien que limité - à leurs membres en 2023 dans le cadre de conseils psychologiques fournis par des psychologues non conventionnels, des pédagogues correctifs, des psychothérapeutes ou des sexologues.

Ce chiffre est provisoire car les membres peuvent soumettre leurs frais à la mutuelle jusqu'à deux ans après la date d'exécution. Ce chiffre est également provisoire car nous ne disposons pas (encore) d'informations sur la situation à Bruxelles/Wallonie.

En outre, il s'agit d'un chiffre incomplet car le nombre de sessions dans toutes les mutuelles de santé est limité. Par conséquent, de nombreuses séances ne sont pas reprises dans ces statistiques parce qu'aucun remboursement n'a été effectué. Il arrive aussi que des clients veuillent rester anonymes et n'introduisent donc pas de formulaire auprès de la mutualité, ce qui fait qu'ils n'apparaissent pas non plus dans les données.

Nous pouvons d'ores et déjà conclure que le ministre Vandenbroucke n'est pas le seul à faire des efforts ; les mutuelles s'efforcent également d'abaisser le seuil d'accès aux soins de santé mentale en remboursant en partie les consultations de psychothérapeutes/psychologues/orthopédagogues/sexologues non conventionnels.

Il y a aussi les centres d'aide sociale générale, les centres de santé mentale et les nombreuses autres organisations auxquelles les gens peuvent s'adresser lorsqu'ils ont des difficultés mentales.

La diversité des initiatives qui coexistent fait qu'à l'heure actuelle, nous ne disposons pas d'une image exacte des besoins qui existent en matière de soins de santé mentale.

Mais ...

Les chiffres que nous avons obtenus par l'intermédiaire des mutuelles de santé montrent que les besoins en accompagnement psychologique sont bien plus importants que les budgets actuellement prévus par la convention NIHDI. L'offre de la convention n'est pas accessible à la majorité de la population qui recherche une aide psychologique.

De plus, ces chiffres montrent également que les gens ne font pas seulement appel à des psychologues et à des thérapeutes correcteurs, mais aussi à des psychothérapeutes et à des sexologues. Il est donc étrange qu'aujourd'hui le gouvernement n'accorde pas à ces deux derniers groupes professionnels une place à part entière dans le paysage des soins de santé mentale.

La Fédération belge des psychothérapeutes plaide donc pour que la politique reconnaisse cette réalité et, entre autres, pour que le psychothérapeute soit reconnu comme une profession autonome. Cela permettra de disposer d'un plus grand nombre de conseillers qualifiés pour lutter contre les longues listes d'attente dans les soins de santé mentale.